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Le cheval au printemps : quelles précautions prendre ?

cheval au printemps

Le printemps est enfin de retour. Une bonne nouvelle après les longues soirées d’hiver et les séances d’équitation emmitouflé dans votre doudoune. Les journées se rallongent et les températures se radoucissent. Une saison idéale pour partir en balade et mettre votre cheval en pâture. Oui mais, pour le bien-être de votre compagnon, vous devez rester vigilant face aux aléas du printemps. On vous explique. 

Réussir la mise à l’herbe de son cheval au printemps

Après plusieurs mois passés au box, votre cheval n’a qu’une envie : profiter de l’herbe bien verte. Elle est malheureusement riche en sucre, rendant sa consommation risquée, notamment lorsque la transition avec le foin s’est faite trop rapidement. Elle peut alors provoquer des coliques et des fourbures. Les parasites peuvent aussi accompagner la mise à l’herbe de votre cheval au printemps. 

Éviter les coliques 

Les coliques se caractérisent par de fortes douleurs intestinales responsables de nombreux décès chez les chevaux. Bien qu’elle puisse avoir plusieurs origines, la colique est souvent provoquée par un changement brutal d’alimentation. La consommation excessive d’herbe printanière met le système digestif du cheval à rude épreuve et peut déclencher une colique. 

Pour la traiter rapidement, vous devez savoir la détecter et identifier les signaux suivants : 

  • il refuse de manger ; 
  • il gratte le sol et se couche ; 
  • il regarde son ventre ; 
  • son rythme cardiaque est en hausse. 

Bon à savoir : si vous suspectez une colique, contactez votre vétérinaire sans attendre et marchez votre cheval jusqu’à son arrivée. 

Éviter les fourbures 

Au printemps, les chevaux sont aussi concernés par la fourbure, une pathologie du sabot qui provoque d’intenses douleurs. Elle est d’ailleurs la deuxième cause de mortalité chez le cheval. Les poneys sont principalement touchés par cette maladie, mais tous les équidés peuvent être concernés si leur alimentation est trop riche. Autrement dit, mieux vaut éviter une ingestion trop importante d’herbe printanière. 

Pour détecter une fourbure, observez votre cheval : 

  • il reste prostré et ne veut pas se déplacer ; 
  • il marche sur des œufs et reporte son poids sur ses postérieurs ;
  • il a les pieds chauds et vous pouvez facilement sentir son pouls. 

Dans ce cas, appelez votre vétérinaire sans attendre.  

Le retour à l’herbe doit toujours être progressif pour permettre à votre cheval de s’habituer à son nouveau régime alimentaire et limiter les risques de colique ou de fourbure. Commencez par des sorties d’1 heure par jour maximum et augmentez la durée petit à petit. 

Bon à savoir : Si vous avez un vieux cheval qui présente des difficultés à la mastication, aidez-le à s’alimenter en lui proposant un aliment équilibré et sec

Éviter les parasites

Au printemps, les chevaux sont sujets aux parasites internes. En effet, en broutant de l’herbe, ils peuvent être contaminés par des œufs de parasites, notamment lorsqu’ils partagent leur pré avec d’autres congénères. Ces parasites s’installent dans leurs intestins et profitent des nutriments qui leur sont destinés. Le signe ? Une perte de poids inhabituelle

Pour éviter le développement de parasites internes et soutenir son système digestif, pensez à vermifuger votre animal dès la sortie de l’hiver. Prenez également le temps de ramasser les crottins dans sa pâture pour éviter la multiplication des parasites. 

Faciliter la mue du cheval au printemps 

Au printemps, les températures remontent et le cheval perd le poil qui lui a permis de se protéger du froid au cours de l’hiver. C’est ce qu’on appelle la mue. Ce processus est essentiel puisqu’il lui permet de renouveler son poil correctement. 

Pour l’y aider, vous devez effectuer un pansage régulier. En effet, le brossage aère le poil et élimine les poils morts. Pour stimuler la mue et la repousse, vous pouvez aussi proposer une cure de biotine à votre animal. 

Vous avez un vieux cheval que vous n’avez pas couvert cet hiver ? Si son poil a beaucoup poussé, ne le brossez pas trop au niveau du dos et des reins. Le poil va continuer à protéger votre équidé naturellement jusqu’à tomber seul. S’il a passé l’hiver au box avec une couverture, ne le découvrez pas trop vite pour éviter un changement de température trop brutal. 

De même, la mue fatigue les vieux chevaux. Même si votre équidé sort en pâture et broute de l’herbe, ne diminuez pas ses rations car il a besoin d’énergie en cette période de l’année. 

Éviter les piqûres d’insectes

Au printemps, les insectes sont de retour et peuvent être à l’origine de nombreuses affections. Démangeaisons, boursouflures, piqûres… certains chevaux ne sont pas épargnés. Pour permettre à votre équidé de profiter de l’extérieur, vous devez donc faire attention aux tiques, aux mouches, aux taons et aux moustiques

En effet, les tiques sont porteuses de maladies dangereuses pour le cheval comme la maladie de Lyme ou la piroplasmose

Quant aux mouches, aux taons et aux moustiques, ils sont une source de stress importante. Ces insectes peuvent également piquer ou mordre votre équidé. Pour limiter les risques : 

  • appliquez un répulsif longue action sur le corps de votre cheval ; 
  • équipez-le d’une chemise anti-insectes intégrale ; 
  • donnez-lui de l’ail, un insectifuge naturel ; 
  • sortez-le à la fraîche, tôt le matin ou en fin de journée, et loin des points d’eau qui attirent les moustiques et les taons. 

Certains moucherons peuvent aussi provoquer la dermite estivale chez les chevaux. Ces derniers ressentent alors des démangeaisons importantes, notamment au niveau de l’encolure et de la base de la queue. 

Protéger les sabots de son cheval au printemps

Vous connaissez le dicton ? Pas de pied, pas de cheval. Malheureusement, à la sortie de l’hiver, les terrains sont souvent humides. Pour éviter tout problème, prenez soin des sabots de votre animal. Vous pouvez notamment appliquer de l’onguent noir sur ses pieds pour éviter que la fourchette ne pourisse.   

Faire attention aux allergies et aux plantes toxiques

De nombreuses plantes repoussent au printemps. Certaines sont malheureusement toxiques pour votre cheval. Avant de le mettre au pré, vérifiez qu’il ne contient aucune plante toxique comme : 
-    l’érable sycomore
-    le laurier-rose
-    le thuya ; 
-    les glands du chêne ;  
-    l’if qui est mortel pour le cheval. 

Mieux vaut prévenir que guérir, alors restez vigilant

Votre cheval peut aussi développer certaines allergies à des plantes comme le pollen ou la fougère. Il peut alors se mettre à tousser, avoir du mal à respirer, présenter des boursouflures sur la peau ou encore des démangeaisons. À vous d’identifier la plante responsable de ses souffrances pour éviter que votre cheval entre en contact avec elle. 

Bon à savoir : Pour limiter les risques, vous pouvez aussi faire désensibiliser votre cheval ou le garder au box si les allergies sont trop intenses. 

Vous l’avez compris, si le printemps est une saison agréable pour les chevaux et leurs propriétaires, elle n’en reste pas moins compliquée à gérer. En ayant les bons réflexes, vous pourrez néanmoins protéger votre cheval pour lui permettre de profiter des beaux jours à venir. À vous de jouer ! 
 

Bien-être du cheval âgé