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Une assurance pour son cheval : bonne ou mauvaise idée

cheval dans un box

L’équitation est un sport dangereux, qui lie le cavalier à un animal imprévisible. Les accidents peuvent vite arriver, quelle que soit la discipline pratiquée. De plus, malgré leur carrure parfois imposante, les chevaux restent des animaux fragiles. Pour éviter d’engager des frais trop importants en cas de problème de santé ou d’accident, souscrire une assurance pour cheval est LA bonne idée. Ce type de contrat permet de limiter l’investissement à réaliser, de faire des économies et de gagner en sérénité. Explications. 

Comment fonctionne une assurance cheval ? 

Lorsqu’il souscrit un contrat d’assurance pour son cheval, le propriétaire est en capacité de payer des soins parfois onéreux grâce aux garanties proposées. En contrepartie, il doit régler des cotisations mensuelles qui permettent à l’assureur de rembourser les frais liés à un sinistre. 

Le remboursement des frais de santé

A la souscription du contrat d’assurance pour cheval, un plafond annuel de remboursement est proposé. En moyenne, celui-ci s’élève à 3 000 euros par an. Il peut néanmoins monter jusqu’à 6 000 euros pour les contrats offrant davantage de garanties. Ce plafond constitue la somme maximale que peut rembourser l’assureur chaque année. Au-delà, les frais restent à la charge du propriétaire. 

D’autres clauses peuvent également être ajoutées au contrat d’assurance. Le plafond de remboursement peut par exemple être augmenté dans le cas d’une chirurgie liée à une colique, ou baissé à 1 500 euros par an pour des tendinites ou des entorses. 

De même, certaines assurances limitent leurs remboursements à la valeur pécuniaire du cheval, même si elle est plus faible que le plafond indiqué au contrat. Il faut donc bien choisir son assurance cheval en tenant compte de cette spécificité. 

Le délai de carence

La plupart des assurances pour chevaux ajoutent un délai de carence au contrat. Cela signifie qu’en cas de sinistre, le propriétaire ne bénéficie d’aucun remboursement s’il survient avant ce délai. Par exemple, si le délai de carence est de 30 jours pour un vol, un animal qui est subtilisé avant ce délai ne fera l’objet d’aucun remboursement. 

Bon à savoir : Pour certaines pathologies, le délai de carence peut courir jusqu’à 1 an. 

Les franchises d’une assurance cheval

Si les garanties proposées par les contrats d’assurance pour chevaux sont nombreuses, il existe des franchises que le propriétaire devra prendre en charge dans tous les cas. Si la franchise est de 150 euros pour une pathologie, le propriétaire devra régler ce montant minimum de sa poche, même s’il bénéficie d’un remboursement. Si les frais à régler sont inférieurs à la franchise indiquée au contrat, l’assurance n’effectue aucun versement. 

Les frais non couverts par l’assurance cheval

Certains frais de santé ne sont pas pris en charge par l’assurance. Selon le contrat souscrit, il peut s’agir des frais d’ostéopathie pour votre cheval, des frais de transport ou de la pension en clinique par exemple. 

D’autres garanties ne sont jamais prises en charge par les contrats d’assurance pour cheval comme : 

  • le décès survenu suite à une castration, à un dopage ou à un manque de soins constaté ; 
  • les maladies chroniques : l’assurance cheval ne prend pas en charge les pathologies connues avant la mise en place du contrat ; 
  • les risques liés à l’âge : il existe des assurances adaptées aux chevaux âgés mais certaines exclusions peuvent être mises en place ; 
  • les soins de convenance comme l’ostéopathie préventive effectuée sans lien avec un sinistre. 

Assurance cheval : quelle prise en charge ? 

Les assurances pour chevaux concernent aussi bien les juments que les hongres et les étalons. Elles nécessitent la signature d’un contrat rédigé entre l’assureur et le propriétaire du cheval. Plusieurs garanties peuvent être proposées par ces assurances. 

La responsabilité civile 

Détenir une responsabilité civile est fortement recommandé pour tous les propriétaires de chevaux. Elle leur permet de réparer les dommages causés par l’animal à une personne ou à une chose. Le propriétaire bénéficie néanmoins d’une assurance responsabilité civile s’il prend une licence fédérale auprès de la FFE. 

Bon à savoir : parce qu’un accident est vite arrivé, le propriétaire d’un cheval peut aussi souscrire une responsabilité civile propriétaire d’équidé. 

La garantie mortalité

La mortalité est la garantie de base de tout contrat d’assurance santé pour chevaux. Elle offre une indemnisation au propriétaire en cas de décès de l’animal survenu à la suite d’un accident ou d’une maladie. Un décès lié à la vieillesse du cheval n’est jamais couvert par les assurances. Le vol peut en revanche être ajouté en supplément au contrat. 

Pour bénéficier de cette garantie, le propriétaire doit fournir un certificat établi par un vétérinaire attestant de la santé de son cheval, indiquant son âge et son usage. Le remboursement proposé est limité à la valeur pécuniaire du cheval, celle qui a été indiquée au contrat et validée par l’assureur. Le montant versé n’est jamais déprécié en raison de l’âge ou des performances du cheval. Certains justificatifs devront néanmoins être apportés pour prouver la valeur de l’animal si celle-ci est très élevée. 

Bon à savoir : certaines assurances cheval proposent une garantie crémation dès la souscription du contrat. Peu coûteuse, elle permet d’être indemnisé des frais d’incinération en cas de décès, dans la limite du plafond fixé par l’assureur. 

La garantie frais vétérinaires

En plus de l’assurance mortalité, le cheval et son propriétaire peuvent être couverts pour les frais vétérinaires engagés en cas de maladie, d’accident ou de chirurgie. Les actes courants comme les vaccins ou les vermifuges ne sont généralement pas pris en charge, sauf pour les contrats les plus onéreux. 

Une assurance cheval peut ainsi couvrir ces frais vétérinaires à hauteur de 50 à 100 %, qu’il s’agisse de médicaments, de radios, des honoraires du vétérinaire ou encore d’analyses en laboratoire. 

La garantie invalidité

L’assurance cheval peut couvrir l’invalidité définitive de l’animal, c’est-à-dire celle qui l’empêche d’être utilisé pour l’usage prévu au contrat. Dans ce cas, un remboursement est proposé par l’assureur, à hauteur d’un pourcentage de la valeur pécuniaire de l’équidé. Défini au contrat, ce pourcentage varie de 60 à 80 % en moyenne. 

Combien coûte une assurance cheval ? 

Le prix d’une assurance cheval dépend de plusieurs facteurs : 

  • le niveau de couverture et de la formule souscrite ; 
  • le type de cheval (loisir, compétition) ;
  • l’âge du cheval ; 
  • sa valeur pécuniaire. 

Si la valeur de l’équidé est élevée, que les options sont nombreuses dans la formule choisie et que le plafond de remboursement est important, le prix de l’assurance cheval sera nécessairement important. A titre d’exemple, les assureurs les plus connus comme Cheval-assur, Equitanet ou Cavalassur proposent des assurances cheval pour un montant de 30 à 50 euros par mois pour un pack mortalité + frais vétérinaire. Pour les chevaux de très grande valeur, ce montant peut passer à 300 euros par mois. 

Bien que le prix puisse sembler élevé, souscrire un contrat d’assurance pour son cheval permet de monter en toute sérénité. Il s’agit d’un investissement préventif qui limite le recours au crédit pour financer des frais liés à un problème de santé, à un accident ou à un décès malheureux.

Fin de vie du cheval