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Le robinier faux-acacia

robinier faux-acacia

Originaire de l’est des Etats-Unis, le robinier est une espèce d’arbre introduite en France à la toute fin du 16ème siècle par le botaniste du roi de France Henri IV : Jean Robin. Aujourd’hui, il est considéré comme une espèce envahissante (mais non endémique) dans de nombreux pays d’Europe.

Le robinier est très apprécié des jardiniers pour sa croissance rapide, son adaptation à tous les sols et ses propriétés ornementales. Son gros tronc gris crevassé et ses quelques branches épineuses ne présentent que peu d’intérêt esthétique mais ses grosses grappes pendantes de fleurs mellifères très parfumées peuvent être spectaculaires en période de floraison (en fin de de printemps).

Contrairement à ce que son nom suggère, le robinier n’a rien avoir avec les arbres ou arbustes du genre Acacia avec qui il ne partage qu’une lointaine ressemblance. Cependant, le miel issu des abeilles ayant butiné des fleurs de robinier est appelé depuis toujours « miel d’acacia », c’est à n’y rien comprendre !

L’écorce - qui contient une toxine appelée robine -, les racines et les graines du robinier sont toxiques pour les chevaux. Les feuilles, en revanche, présentent une toxicité limitée.

Comment les chevaux accèdent-ils au robinier ?

Les robiniers étant présents sur tout le territoire, il est facile de les imaginer en lisière de pré.

Certains chevaux adorent ronger l’écorce des arbres sans distinction d’espèces : l’exposition à une quantité toxique de robine est alors tout à fait possible.

Réputé pour sa solidité, le bois de robinier est aussi utilisé par les fabricants de barrières et l’écorce n’est pas nécessairement enlevée par les fabricants/ distributeurs : un cheval peut donc être facilement intoxiqué par la robine s’il consomme l’écorce des poteaux de clôture.

En automne, l’ingestion de grandes quantités de feuilles de robinier consécutive à la chute des feuilles pourrait permettre d’atteindre le seuil minimal de toxicité.

Quels sont les symptômes d’une intoxication au robinier ?

Si l’intoxication est légère, on observe des troubles digestifs peu spécifiques (salivation, douleurs abdominales, anorexie, coliques, diarrhée) qui s’accompagnent de prostration et d’une mydriase.

Si l’intoxication est plus importante, des troubles cardio-respiratoires (tachypnée, tachycardie), nerveux (faiblesse, parésie des postérieurs) ainsi qu’une hyperthermie et de la sudation peuvent être observés.

Que faire si votre cheval a ingéré du robinier ?

Il n’existe pas d’antidote.
Contactez votre vétérinaire qui pourra mettre un traitement éliminatoire et/ ou de soutien.

Une seule solution : la prévention et l’éviction

Dans la mesure du possible, empêchez l’accès de vos chevaux au robinier.

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