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À quoi la piroplasmose du cheval est-elle due ?

piroplasmose-cheval

En augmentation constante, la piroplasmose du cheval est une maladie d'origine parasitaire qui sévit dans plusieurs régions du monde, y compris en Europe. Voici ce qu'il faut retenir sur cette affection.

La piroplasmose résulte du développement et de la multiplication, au sein des globules rouges, de parasites protozoaires. Chez le cheval, et plus globalement chez tous les équidés, ces parasites appartiennent aux genres Babesia caballi ou Theileria equi. Ils infestent le cheval par l'intermédiaire d'une tique. Cette dernière est typiquement qualifiée de vectrice : elle transporte les parasites sans développer elle-même la maladie.

Piroplasmose chez le cheval : les symptômes

Les signes cliniques sont sensiblement identiques quel que soit le parasite en cause. La piroplasmose chez le cheval se manifeste essentiellement par :

  • une perte d'appétit,
  • un abattement,
  • de la fièvre,
  • un œdème des membres,
  • une nervosité,
  • des coliques,
  • une pâleur ou un jaunissement des muqueuses,
  • une anémie.

L'infection à Babesia caballi peut devenir chronique et provoquer, en cas de crise, une fatigue intense accompagnée d'une anémie modérée.

L'infection à Theileria equi est plus rare mais aussi plus grave, bien que la fièvre et l'anémie sont généralement moins marquées. Cette forme de piroplasmose est potentiellement mortelle, d'autant plus en l'absence d'une prise en charge rapide (dans les premières 24 heures), et dans le cas où le cheval souffre d'immunodépression ou d'insuffisance hépatique, rénale ou cardiaque. Le diagnostic repose sur les signes cliniques (les frottis sanguins et le dosage des anticorps étant peu fiables).

Piroplasmose du cheval : réflexes de prévention

Contre la piroplasmose du cheval, la prévention reste la meilleure des armes. Cela passe par :

  • une inspection et un brossage minutieux du cheval au retour des balades (les tiques non fixées peuvent ainsi être éliminées),
  • un débroussaillage aux alentours du box et de la zone de pâturage,
  • l'utilisation d'un matériel d'injection à usage unique.

Du côté des produits répulsifs :

  • Un corps gras peut constituer une barrière efficace.
  • Il existe aussi sur le marché des produits antiparasitaires d'origine végétale, n'impactant ni sur la santé animale ni sur l'environnement.
  • Pour les chevaux arrivant en zone infestée ou suspecte, une double injection d'imidocarbe à 72 heures d'intervalle est souhaitable, à titre préventif.

Contamination : quel traitement pour mon cheval ?

Pour les formes aiguës, le traitement consiste en l'administration d'une molécule piroplasmicide, à raison de deux à quatre injections à 72 heures d'intervalle selon le parasite responsable. Le repos strict est impératif en parallèle.

Les formes chroniques sont rarement traitées, de même que les chevaux porteurs sains.

Pour éviter la piroplasmose chez le cheval, une attention de tous les instants s'impose. En cas de suspicion, prendre contact sans attendre avec son vétérinaire est le premier réflexe à avoir.

Maladie du cheval