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Présence de la myopathie atypique du cheval en France

myopathie atypique cheval

Maladie saisonnière causée par l'ingestion d'hypoglycine A, la myopathie atypique du cheval entraîne une destruction très rapide des muscles posturaux, respiratoires et cardiaques. Le décès survient dans les 48 à 72 heures dans 3 cas sur 4.

Appelée aussi myoglobinurie atypique des chevaux au pré, cette maladie soudaine est provoquée par une toxine présente dans les graines d'arbres de la famille des érables.

Comment les chevaux attrapent-ils la myopathie atypique ?

Elle frappe les équidés passant beaucoup de temps en pâture, particulièrement en Belgique, en Allemagne et en France, dans les régions du Nord et l'Est. Décrite depuis les années 1940, la myopathie atypique du cheval est réapparue plus fréquemment au début des années 2000.

Même si l'on ne peut pas prévenir la dispersion des samares (les fruits en forme d'hélicoptères avec lesquels les enfants jouent souvent) par le vent, il convient de ne pas faire sortir les chevaux au pré à proximité d'érables sycomores, surtout à l'automne et au printemps, et d'éviter de les nourrir à même le sol.

Détecter les symptômes de la myopathie atypique du cheval

Au moindre signe évocateur de ces symptômes, il est essentiel d'agir au plus vite :

  • Le cheval est très faible et a des difficultés à se relever tout en continuant à vouloir manger.
  • S'il marche, ses membres postérieurs sont raides, il tremble et sue.
  • Ses urines sont très foncées (rouge/brun) et ses muqueuses colorées (rouge), notamment ses gencives.
  • Son pouls est rapide et sa température plutôt basse (37-38 °C ou inférieure).

La prise en charge de la myopathie atypique du cheval

Aucun traitement spécifique de la maladie n'existe. Les symptômes doivent toutefois être pris en charge dès qu'ils sont reconnus :

  • Évitez tout effort ou déplacement du cheval qui accélérerait la dégénérescence musculaire et l'affaiblirait encore.
  • Mettez-le à l'abri dans un coin calme et reposant.
  • Séchez-le à l'aide de bouchons de paille en cas de transpiration.
  • Mettez à sa disposition de l'eau sucrée, du foin, et de petits fractions de sa ration.

Après confirmation du diagnostic par analyse des urines, le vétérinaire peut aider le cheval à lutter contre la toxine :

  • en lui administrant des antalgiques pour prendre en charge les douleurs intenses provoquées par la maladie ;
  • en vidangeant la vessie pour favoriser l'élimination et préserver les reins ;
  • en mettant en place une perfusion pour le réhydrater et soutenir son système rénal ;
  • en lui apportant des vitamines, des antioxydants et de la carnitine afin de renforcer sa fonction musculaire et le métabolisme énergétique.

Bien qu'il n'y ait pas d'antidote, le délai de réaction est primordial face à l'apparition des premiers symptômes de la myopathie atypique du cheval. Les chevaux survivants (15 à 25 % des cas) ne présentent généralement pas de séquelles.

Maladie du cheval